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Les loisirs à Alger

  • A. B.
  • 26 مارس 2016
  • 2 دقائق قراءة

Depuis 2011, le monde arabe s'est agité par des soulèvements populaires dans plus de six pays arabes. Les foules arabes aspiraient tous vers les mêmes droits : Application de la démocratie, et tout ce qui s'ensuit : Justice sociale, égalité et, pour la plupart, introduction de l'Islam du moins comme une source d'inspiration pour les constitutions, ce qui est tout à fait normal pour des populations musulmanes pour la majorité d'entre elles !

Les pouvoirs en place ont échoué à freiner ces foules qui descendaient sans cesse dans la rue et de plus en plus nombreux chaque jour , et ni la violence ni les moyens pacifiques n'ont réussi à cesser ces mouvements et les gens n'avaient pas manifestement l'intention de rentrer chez eux sans avoir atteint leur objectif.

L'espoir avait fini par battre la peur, un espoir d'un avenir meilleur, prometteur, à l'image des pays occidentaux qui ont arraché, eux aussi, leur liberté il y a quelques centaines d'années ; profitant aujourd'hui de l'essor politique, économique et culturel qu'ils connaissent depuis.

Mais de l'autre côté, les dictateurs n'avaient pas non plus l'intention de quitter les châteaux qu'ils se sont construits sur le dos de leurs misérables populations, et il leur fallait se battre à présent jusqu'au dernier souffle. Pour ça il a fallu faire appel à l'unique et dernière option des dictateurs à travers l'histoire : L'armé.

Parmi tous les pays où des populations s'étaient levées, seules l'Egypte et la Tunisie avaient échappé aux guerres civiles qu'ont déclenché les affrontements entre l'armé et l'opposition armée, et ce jusqu'aujourd'hui. Les mouvements égyptien et tunisien ont fini par chasser leurs présidents : Moubarak en prison, Ben Ali "hrab" (avait fuit)

Est-ce la fin de la dictature ? Est-ce enfin le début de l'ère de la démocratie et des droits de l'homme ?

On disait : Oui ! Sauf que « gagner la bataille n'est jamais gagner la guerre ».

Les foules étaient envahies par la joie au point de ne pouvoir imaginer que les choses pourraient encore prendre une mauvaise tournure.

Effectivement, une année plus tard, le président qui s'est fait élire en Egypte, pour la première fois, démocratiquement s'est trouvé en prison à cause d’un coup d'état préparé par son armée, une armée toujours fidèle à son prédécesseur.

L’armée a eu finalement le dernier mot, et les gens venaient de se rendre compte que le régime était toujours en place, et que tous leurs sacrifices étaient en vain. Résultat des faits : Moubarak est aujourd’hui libre, l’élu démocratique est en prison et condamné à mort ! Le pouvoir est désormais dans la main de l’armée et DIEU sait jusqu’à quand !

Aujourd'hui, la leçon qu'on doit tirer de ses soulèvements, serait de constater que le temps n’est pas encore venu pour se débarrasser définitivement des dictatures profondément enracinées dans le monde arabe, et qu’il faut encore attendre quelques années, voire quelques dizaines d’années pour rêver de refaire ce coup.. le temps de mûrir quoi !


 
 
 

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