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Identité

  • A. B.
  • 26 مارس 2016
  • 3 دقائق قراءة

Quel genre d'épreuve vivons-nous ?

Quand le mode de vie voulu s'oppose aux principes - qu'ils soient religieux ou traditionnels - hérités d'une société quelconque, cette dernière devient fragile et plongera facilement dans le chaos.

Les gens peuvent continuer à survivre en ayant toujours l'impression de vivre, ils sentent que quelque chose ne va pas bien mais, en ignorant ce que c'est, ils finiront par ne plus y penser.

Ce matin j'ai pris le Tramway d'Alger pour me rendre au CCU ( le centre culturel universitaire ) où j'ai pris l'habitude de réviser avec des amis, je commençais à bouquiner comme d'habitude quand une vielle femme est montée quelques minutes plus tard, et comme il n'y avait pas de place, je lui ai cédé la mienne et je suis resté debout.

"Quand le regard parle, la parole se tait."

Henri-Frédéric Amiel

Je me suis mis à regarder le monde qui m'entouraient et essayer par là de plonger dans leurs regards pour en tirer leurs pensées.. Ils étaient pour la quasi-totalité d'entre eux seuls, jetant un regard perdu dans la foule, ou occupés d'utiliser leurs téléphone portables; écoutant de la musique, parlant avec des amis, ou tchatchant sur les réseaux sociaux dans leurs monde "virtuels"; mais ce qui était plus frappant à l’œil c'est que ça incluait même les quelques groupes d'amis ou de couples qui y étaient: Pour la plupart, leurs habits étaient empruntés d'une toute autre culture, comme ces jeunes qui portaient des pantelons baissés, pour ressembler ainsi à des jeunes d'autres civilisations.. et ces filles qui mettaient leurs corps en scène, mais qui faisaient quand même semblant de ne pas prêter attentions aux regards du reste du monde; pour certaines d'entre elles, il n'y avait aucune contradiction quant à porter un voile sur les cheveux pour montrer leur appartenance religieuse!

Ceux qui essayaient de communiquer verbalement entre eux, et étaient censés me rendre l'espoir, me faisaient plus pitié que les autres! Ils avaient l'air contents, mais leurs regards trahissaient leurs apparences, et il ne m'était guerre difficile de lire sur leurs visages l'insatisfaction; Ils parlaient, c'est vrai, mais se concentraient plutôt sur comment prononcer leurs mots d'une certaine manière ou autre, ou comment rire de façon bien calculée minutieusement, me faisant tous penser à quel point on compte sur les apparences dans notre société malheureusement.

Il s'agit clairement, pour moi, d'une déchirure culturelle, entre une religion qui exigeait un mode de vie bien précis et à quoi les gens tiennent toujours et s'y identifient, et une culture à la fois importée, héritée, et accueillie d'une civilisation étrangère à qui nous n'avions apparemment pas les moyens intellectuels suffisants pour lui faire face..

Le choix de notre société de remplacer finalement notre culture par celle de l'autre était historiquement bien justifié malheureusement! il ne s'agissait en aucun moment de choix d'ailleurs, car, nous le connaissons tous, la nature a horreur du vide! Il n'y avait rien à remplacer, mais un vide à combler. Ce vide laissé par l'altération d'une religion mal présentée, mal comprise et déformée au cours des siècles par les soit-disant musulmans, et de qui n'en est restée qu'une carapace.

Soyez vous-mêmes, c'est tout ce que je peux vous dire finalement; ça vous appartient de décider de votre mode de vie, mais soyez toujours fidèles aux principes de votre culture quelle qu'elle soit, car la paix intérieure n'est que le résultat de la clarté de notre vision de nous-mêmes et de notre voie.

Je voulais seulement à la fin vous partager cette vidéo que j'ai vu il y a longtemps, et qui mettait, si explicitement, en scène la fragilité de nos relations sociales d'aujourd'hui.


 
 
 

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